QUELQUES PRINCIPES

A) LA QUALITE  DES ALIMENTS

Toutes les substances contenues dans l’aliment consommé se retrouveront en nous. Cette évidence est une raison suffisante pour nous inciter à être exigeants sur la qualité et la traçabilité des produits que l’on achète.

La plupart des toxiques environnementaux ayant une forte affinité pour le tissu gras, nous choisirons des morceaux de viande maigres, nous éviterons de manger, voire de cuisiner, la peau des volailles.

Pour les mêmes raisons, nous préférerons les poissons blancs à chair maigre, évitant les gros poissons prédateurs . Les petits poissons gras tels que la sardine ou le maquereau sont intéressants du fait de leur place en début de la chaîne écologique tout en étant riches en acides gras oméga 3.

Les végétaux de saison sont plus riches en micro-nutriments que les produits de culture forcée. De plus, les fruits et légumes de production lointaine perdent de certaines vitamines lors de leur acheminement.

 

B) L’EQUILIBRE ACIDE-BASE A TRAVERS LES ALIMENTS

Notre bonne santé est conditionnée par le maintien d’un bon équilibre acido-basique de notre milieu sanguin. Or chaque aliment mangé et transformé induit un degré d’acidité ou d’alcalinité de notre sang. C’est la raison pour laquelle  lorsque nous mangeons des aliments à caractère acidifiant, dont notamment les protéines animales telles que viande, poisson , œuf, laitage, il est crucial  d’y associer des aliments à caractère alcalinisant  représentés par les végétaux : légumes (crus ou cuits), herbes aromatiques, ail, oignon, échalote, fruits.

 

C) LE ROLE DES MATIERES GRASSES

La présence à chaque repas de certaines matières grasses est indispensable à notre santé physique et psychique en raison de leurs rôles essentiels tant au niveau de la structure de nos tissus, qu’au niveau de la fonction de nos organes, dont le cerveau n’est pas le moindre.

Ainsi par exemple la consommation en quantité adaptée d’huile d’olive, d’huile de colza ou d’huile de noix doit être régulière, y compris lorsqu’on veut perdre des kilos excédentaires.

En effet, parmi les mécanismes multiples du surpoids, on retrouve souvent des erreurs diététiques dont celles consistant en la consommation de graisses inadaptées systématiquement associées à une consommation insuffisante en matières grasses bénéfiques.