D’UN POINT DE VUE PRATIQUE : LES NOTIONS ET ASTUCES DE BASE

Ces notions simples permettront de ne pas assimiler une alimentation-santé (qui n’a de sens que si elle peut être durable ! ) à une alimentation insipide  et monotone-mais-nécessaire-à-la-santé. Chacun peut comprendre qu’une telle alimentation s’avèrera incompatible avec une vie épanouie ; or sans épanouissement point de santé !

 

A) VARIER LES ALIMENTS

Apprendre à rompre avec des habitudes routinières faussement sécurisantes n’est pas une démarche facile, or celle-ci est de pure logique. Les différents aliments contiennent des nutriments différents dans lesquels notre organisme va puiser ses besoins, et une alimentation trop peu variée n’est certainement pas étrangère aux divers dérèglements qui peuvent s’installer en nous.

En consommant des fruits, des légumes (et des épices) de toutes les couleurs vous faites le plein des divers vitamines et anti-oxydants offerts par la nature.

 

B) VARIER  LES MODES DE PREPARATION, LES FAÇONS D’ACCOMODER, LES MODES DE CUISSON

Tout en restant dans des pratiques simples, le fait de savoir qu’une viande, un poisson, un légume ou un féculent va présenter un goût différent si l’on varie un peu la façon de l’accommoder nous incitera à faire « tourner » nos modes de préparation et de cuisson.

a/ La viande (ou le poisson) peut s’envisager :

- en papillote ou à la vapeur (si, si, du poulet mariné à la citronnelle cuit à la vapeur peut être un régal ! … ),

- à la poêle ou sur une plaque (avec une cuillère d’une huile adaptée et non pas à sec surtout ! ),

- au four,

- braisée,

- grillée (sans contact avec une flamme),

- hachée en farce ou en boulettes,

- mais aussi en plats mijotés : la sauce qui souvent est affligée d’ une image diététiquement fatale saura là apporter les bienfaits de ce dont nous l’aurons constituée.

La friture est cependant déconseillée en raison de la forte température de cuisson de l’huile qui risque ainsi de se dégrader et libérer des composés très toxiques.

b/ Les légumes

A côté des crudités, qui peuvent s’envisager sous forme de multitudes de salades composées diversement assaisonnées, ou en bâtonnets accompagnés de coupelles de sauces préparées uniquement avec de bons ingrédients, les légumes peuvent se déguster, comme pour la viande, cuits à la vapeur douce, à la poêle, au four, en brochettes grillées, mijotés avec la viande, mais aussi en soupe ou en purée, ou encore marinés en condiments.

c/ Quant aux féculents :

Le maniement des féculents et leur ration  doivent être adaptés individuellement.

Toutefois, la représentation que l’on s’en fait généralement peut prêter à confusion. On oublie souvent qu’à côté du riz, des pâtes, des pommes de terre et du pain, que l’on mange répétitivement, la nature a conçu de nombreux autres féculents dotés de nombreux avantages nutritionnels mais aussi gustatifs tels que les légumineuses que constitue la famille des pois et des lentilles, ou les céréales et assimilées telles que le sarrasin, le quinoa, l’épeautre, l’amarante, ou encore des tubercules tels que la patate douce ou le manioc …

Plutôt que de les consommer en plat isolé ou unique nous préfèrerons les intégrer, en quantité choisie, à des compositions de légumes ou à des plats de viande ou de poisson.

 

C) DONNER DU GOUT A UN ALIMENT DE BASE : LA MARINADE

Une viande (surtout une viande choisie maigre et donc sèche), un poisson, ou même un légume, peut nettement gagner en attrait gustatif si on l’agrémente d’un geste simple : la marinade consiste à attendrir l’aliment, à faire pénétrer l’assaisonnement à cœur ce qui développe l’arôme, mais aussi permet de protéger l’aliment lors de la cuisson.

La marinade se fait quelques heures avant la cuisson, ou de préférences la veille (voir recettes infra).